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Le fonds de dotation
du groupe Rouchon

En partie voué à la valorisation du patrimoine photographique de Jacques Rouchon et Louis-René Astre, photographes humanistes spécialisés dans la mode entre 1948 et 1980. Il a aussi pour mission de valoriser les métiers de la photographie et de soutenir la création de jeunes talents, en lien avec le territoire de la Seine-Saint-Denis. 

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Action
récente

AU FIL DE L’AUTRE : la nouvelle expérience artistique de l’Été du Canal* 2024 à retrouver du 6 juillet au 11 août le long du Canal de l’Ourcq.

Rouchon Héritage s’est associé à l’artiste Hugues Anhès** pour la création d’un parcours inédit d’installations photographiques, le long du canal de l’Ourcq entre Pantin et Aulnay-sous-Bois, sur différents éléments du paysage urbain : façades, terrasses, usines, ponts…

Le projet AU FIL DE L’AUTRE est composé d’une dizaine de réalisations originales, uniques et monumentales, valorisant à la fois les archives photographiques des mythiques studios Rouchon et Astre et les acteurs du territoire (l’Académie Fratellini, l’école ESMOD, Red Star Lab, le Wonder, Diamantino Labo photo, Nuance Chapeau, FSGT 93, les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine-Saint-Denis…).

En collaboration avec Explore Paris***, ce parcours artistique urbain fait l’objet d’un programme d’animations spécialement créées pour l’édition 2024 du festival : des croisières commentées, des balades urbaines, des ateliers et des spectacles. Créées et installées au fil du mois de juin, l’inauguration du parcours se fera lors du week-end d’ouverture de l’Été du Canal, le dimanche 7 juillet. Pour l’occasion, Hugues Anhès réalisera devant le public, Place de la Pointe à Pantin, la dernière œuvre du parcours.  

*Imaginé par Seine-Saint-Denis Tourisme en 2007, l’Été du Canal est devenu au fil des années le principal festival de loisirs en plein air, et un rendez-vous attendu des franciliens et des touristes.
Site de Seine-Saint-Denis Tourisme : https://www.tourisme93.com/ete-du-canal

**Hugues Anhès développe un travail de portraits photographiques argentiques pour créer la rencontre. L’artiste imprime et superpose plusieurs couches de photographies sur des affiches grand format pendant une performance où il sculpte les différentes couches en les décollant pour en révéler un nouveau composite. La forme artistique choisie par l’artiste permet le dialogue entre les différentes photographies qui dévoilent les paysages du territoire.
Site de Hugues Anhès : https://www.huguesanhes.art

***Explore Paris organise des croisières de street art pendant l’Été du Canal, l’occasion de découvrir les oeuvres du parcours AU FIL DE L’AUTRE. Pour réserver, ça se passe juste en-dessous :
Croisières AU FIL DE L’AUTRE : https://urlr.me/2WvP8
Croisières street art : https://urlr.me/w4GvT

Nos
photographes

Grâce au fonds de dotation Rouchon Héritage, qui a pour mission de valoriser et préserver ce patrimoine photographique mais aussi mener des actions sociales et culturelles autour des métiers de l’image, nous pouvons aujourd’hui nous pencher sur un premier volet de leur production, celui qui les a rendus célèbres : la mode, les studios et leurs univers. Dans ces sanctuaires de style, ces deux photographes extrêmement talentueux ont collaboré avec des mannequins qui ont fait l’histoire pour créer des images qui allaient inspirer les rêves et les aspirations de toute une génération.

JACQUES ROUCHON

Jacques Rouchon est né en 1923 de Joséphine Roy et René Rouchon, directeur des Magasins Réunis. Étudiant au lycée Jean- Baptiste Say où il obtient son baccalauréat en philosophie, il poursuit des études commerciales. En 1941, il rencontre Françoise Saingnemorte, qu’il épouse quelques années plus tard. En 1942, il s’engage dans la résistance et devient prisonnier de la Gestapo, membre des FFI et reçoit la Croix de la Libération.

Ses premiers sujets photographiques datent de la fin de la Seconde Guerre Mondiale où il capture les villes sinistrées, avec une approche sociale et documentaire. Par la suite, il commence à photographier la mode, avec sa femme Françoise comme premier modèle, et les ateliers de couturiers.

Il meurt le 15 avril 1981, des suites d’un cancer. Ses deux fils Patrick et Thierry, eux-mêmes photographes, reprennent la totalité du local quelques années plus tard et développent l’activité de location de Studios.

LOUIS-RENÉ ASTRE

Louis-René Astre, fils de Henry Astre, photographe et directeur d’un magasin de photo à Perigueux, est né en 1924. Il se marie avec Suzanne qui deviendra sa fidèle collaboratrice en 1947.

Luis René, qui commence par le reportage, installera par la suite son premier studio Avenue de la Grande Armée. En 1968, ils déménagent rue de Lisbonne et il se consacre, à partir de ce moment, entièrement à la photo de mode, notamment encouragé par Michel de Brunhoff, directeur artistique de Vogue et par Lucien François, journaliste.

En 1975 les studios sont transférés au 70 rue Saint Dominique où il travaille jusqu’à son décès en 1988. Suzanne a depuis transformé ce lieu en Studio de prise de vue à la location. C’est la naissance du mythique Astre Studio, chouchou des américains grâce notamment à la fidélité de Richard Avedon.

Galerie

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  • Backstage
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  • Couturiers
  • Autres
Scène d’intérieur dans les studettes féminines du campus de la nouvelle Cité Universitaire. Jacques Rouchon, Paris, années 50
La mannequin Ivy Nicholson pose avec une parure Chaumet. Jacques Rouchon, Paris, 1954.
Le peintre et affichiste René Gruau dans son atelier. Sur le chevalet, un portrait de Geneviève Fath. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Shooting en extérieur, Christian Lemaire, Cours de la Reine, Paris, années 50.
Dernière retouche d’un chapeau sous l’oeil avisé de Jean Dessès. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
La styliste Elsa Schiaparelli ajuste une création sur son modèle. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Moments de détente dans une cabine de mannequins, un jour de défilé. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Test lumière avant un shooting Givenchy. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Est-ce que le train inspire une faut meurtre sur l’Orient Express? Moments de détente pendant un shooting. Louis-René Astre, Paris, années 60.
Yves Saint-Laurent au moment de sa signature en tant que directeur artistique de la Maison Dior. Louis-René Astre, Paris, 1957.
Les bouchers des Halles. Jacques Rouchon, Paris, années 40.
Couverture du magazine Grazia inspiré des robes métalliques de Paco Rabanne de 1966. La mannequin serait vraisemblablement Mouche. Deux fascicules, 260 pages. Jacques Rouchon, Milan,1970.
Dorian Leigh, qui inspira à Truman Capote le personnage de Holly Golightly dans Breakfast at Tiffany’s porte les bijoux de Chaumet. Jacques Rouchon, Paris, 1959.
Cabine Dior. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Dans les cabines, en marge d’un défilé, les mannequins attendent leur passage. Louis-René Astre, Paris, années 50.
Portrait de Jacques Rouchon en plein réglage de son appareil photo grand format. Photo prise par un assistant plateau, Paris, années 50.
Carla Vanni, journaliste et rédactrice en chef de Grazia et, a ses cotés, Paola Ciana, en pleine phase d’editing. Studio Rue de Marignan, Paris, années 60.
Deux touristes en voyage à Rome. Jacques Rouchon, Rome, année 60.
Planches de portrait de Louis-René Astre dans son studio. Paris, années 50.
Petites retouches d’ourlet avant un shooting. Louis-René Astre, Paris, années 50.
Marcel Rochas au travail. Jacques Rouchon, Paris, fin des années 40.
Scène d’intérieur dans les studettes féminines du campus de la nouvelle Cité Universitaire. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Arrivée sur les lieux d’un shooting à la montagne. Louis-René Astre, années 60.
Christian Dior pendant une interview. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Cabine de maquillage improvisée pour Jacques Fath et ses invités. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Préparation d’un shooting pour le magazine Grazia en Camargue. Jacques Rouchon, années 60.
Chanteuse de jazz dans les caves de Saint-Germain-des-Prés. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
La mannequin Ivy Nicholson pose coiffée d’un tiare et une parure Chaumet. Jacques Rouchon, Paris, 1954.
Hubert de Givenchy après avoir été directeur artistique chez Schiaparelli, dans son studio parisien. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Portrait réalisé à l’occasion de la sortie du premier roman « Une curieuse solitude » de Philippe Sollers. Jacques Rouchon, Paris, 1958.
Portrait de Louis-René Astre dans son studio. Paris, annés 50.
Front row d’un défilé Balmain. Jacques Rouchon, Paris, années 40.
Côté coulisses, l’activité d’une ruche bourdonnante. Jacques Rouchon, Folies Bergère à Paris, années 50.
Patients de l’Hôpital Bicêtre, rénové entre 1952 et 1957 par l’Assistance Publique. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Musiciens de jazz dans les caves de Saint-Germain-des-Prés. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
La jeune Catherine Deneuve. Louis-René Astre, Paris, années 60.
Jacques Rouchon prépare le mannequin Lucky avant une prise de vue. Jacques Rouchon, Paris, 1959.
Shooting de mode dans les rues de Paris, le mannequin porte une fourrure en ocelot ou du moins une toute première imitation synthétique. Jacques Rouchon, Paris, années 60.
Backstage. Susanne Astre ajuste la robe de la modèle, Louis-René Astre, Camargue, année 60.
Shooting en studio de prêt-à-porter. Louis-René Astre, Paris, années 60.
Au Lido, l’ambiance en coulisses est à la bonne humeur. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Le temps de la conversation et du repos à l’Hôpital Bicêtre, rénové entre 1952 et 1957 par l’Assistance Publique. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Une pensionnaire de l’Hôpital Bicêtre, rénové entre 1952 et 1957 par l’Assistance Publique. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Mise en scène des créations de Jacques Fath. Jacques Rouchon, Paris, année 50.
Gérard Philipe dans sa loge avant son entrée en scène dans Le Figurant de la Gaîté d’Alfred Savoir. Jacques Rouchon, Théâtre Montparnasse, 1949.
L’actrice française Carla Marlier, connue pour son rôle dans Zazie dans le métro de Louis Malle, pose pour le magazine Grazia. Jacques Rouchon, Paris, années 60.
Des artistes anonymes qui enchantent pourtant le public de la rue. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Le jeune Henri Salvador sur la scène de l’ABC. Jacques Rouchon, Paris, 1949.
Lucie Daouphars, alias « Lucky », célèbre mannequin française pour Dior. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Shooting haut en couleur avec planeur. Louis-René Astre, années 60.
Carla Vanni de Grazia choisit les tenues dans la voiture qui fait office de cabine. Jacques Rouchon, Paris, années 60.
Shooting chapeaux le long de la Seine. Jacques Rouchon, Paris, année 50.
Shooting dans la mosquée Shah Abbasi. Louis-René Astre, Ispahan en Iran, années 60.
Atelier de sculpture. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Arrivée à la montagne pour un shooting. Louis-René Astre, années 50.
Comme une sirène, étendue sur un filet de pêche. Louis-René Astre, années 60.
Shooting dans un palace. Louis-René Astre, Iran, années 60.
La télévision et sa légendaire speakerine Jacqueline Joubert. Jacques Rouchon, Paris, années 60.
La mannequin Rose Valois, coiffée d’une pièce de la modiste Cécile Billard. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Présentation d’une collection de chapeaux Dior dans les salons de la Maison de Haute Couture par la modèle Denise Girard. Jacques Rouchon, Paris, 1959.
Shooting mode été sur le pont d’un bateau. Louis-René Astre, années 60.
Les sans parents, les petits abandonnés, l’Assistance publique veille sur eux avec bienveillance. Jacques Rouchon, Paris, années 40.
Changements d’accessoires en pleine rue avant shooting, faute d’avoir à disposition des cabines nomades. Louis-René Astre, Paris, années 50.
Autoportrait de Jacques Rouchon. Paris, années 60.
Mode et design, shooting devant une installation de vases en verre coloré. Louis-René Astre, Paris, années 60.
Richard Wright devant Shakespeare and Company. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Jacques Fath, couturier parisien qui compta parmi ses assistants Valentino et Hubert De Givenchy et parmi ses clientes récurrentes Ava Gardner, Greta Garbo, et Rita Hayworth. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Dernières retouches. Louis-René Astre, Paris, années 50.
Tests de gravité avant envol du mannequin. Louis-René Astre, Paris, années 60.
Valentino Garavani, fondateur de la maison Valentino, en compagnie de la mannequin phare Jacky Masel, dans son appartement parisien lorsqu’il était étudiant. Louis-René Astre, Paris, milieu des années 50.
Photo de l’écrivain Paul Léautaud. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Dans la cave du Vieux-Colombier se produisent Dan Byas, saxophone ténor, Michel de Villers, saxophone, Bill Coleman, trompette et Geo Daly, vibraphone. Jacques Rouchon, Paris, années 40.
Magnifique conversation entre le fond et les tenues de Pierre Cardin. Louis-René Astre, années 60.
« Les 100 Kilos réunissent les membres d’un club de bons vivants ». Jacques Rouchon, Rue Sainte-Ambroise, Paris.
1954, ou le choc Bonjour Tristesse : « Pour les trois quarts des gens, le scandale de ce roman, c’est qu’une jeune femme puisse coucher avec un homme sans se retrouver enceinte, sans devoir se marier ». Jacques Rouchon, 1954.
Shooting au musée d’Histoire Naturelle de Paris. Louis-René Astre, Paris, années 60.
Changement de tenue devant la boutique Dior, 44 avenue Montaigne, en présence des journalistes de Grazia Anna Vanner et Maria Pezzi. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Shooting en extérieur des créations de Jacques Fath. Jacques Rouchon, Paris, année 50.
Shooting au musée d’Histoire Naturelle de Paris. Louis-René Astre, Paris, années 60.
Une des rares photos de Madeleine Vramant. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Front row d’un défilé Balmain. Jacques Rouchon, Paris, années 40.
Shooting devant la boutique Dior. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Les fantastiques tenues futuristes de Pierre Cardin pour Grazia. Jacques Rouchon, Milan, années 60.
Shooting en extérieur pour le magazine 20 ans. Louis-René Astre, 1964.
Scène surréaliste devant le Marignan où l’on joue Nez de Cuir. Le couple improbable dans la voiture déambulait ce jour-là dans Paris pour assurer la promotion d’une célèbre marque de savon. Jacques Rouchon, Paris.
Autoportrait. Louis-René Astre, Paris, années 50.
Pierre Balmain juge de l’effet produit par une de ses créations pour la collection Haute Couture Automne-Hiver 1953-1954 sur la mannequin Geneviève Richard. Elle porte une silhouette typiquement « Jolie Madame », un tailleur à veste « 6 boutons » avec savant détail croisé. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Changement de tenue devant la boutique Dior, 44 avenue Montaigne, en présence des journalistes de Grazia, Anna Vanner et Maria Pezzi. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Françoise Rosay jouant la ménagères. Jacques Rouchon, Paris, 1945.
Jeu de trompe-l’oeil pour pour un shooting dans une écurie. Louis-René Astre, année 60.
Depuis la Libération, les nuits parisiennes reprennent des couleurs. Grandes salles du music-hall, théâtres et cabarets rivalisent d’imagination et de créativité, rendant à Paris son aura de ville-lumière et son lustre de capitale du spectacle. Montmartre, les Grands boulevards, Saint-Germain-des-Prés et Montparnasse s’animent dès la tombée de la nuit. Le be-bop existentialiste cohabite avec le strass et le french cancan. Jacques Rouchon, Folies Bergère à Paris, années 50
La mannequin australienne Maggi Eckardt en pleine prise de vue. Louis-René Astre, Paris, années 60.
L’une des toutes premières photos de mode posée par Leslie Caron pour le magazine américain Mademoiselle. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Suzanne Astre peaufine les derniers détails avant la prise de vue. Louis-René Astre, Paris, années 50.
Couverture factice que la rédaction de Grazia a imaginé en hommage à Jacques Rouchon. Special Rouchon, 30 ans de fidélité, patience à toute épreuve, bonne humeur constante et bravoure exceptionnelle. Milan, 1974.
Shooting en extérieur, Christian Lemaire. Paris, années 50.
Shooting au port de pêche. Louis-René Astre, Portugal, années 60.
Shooting coiffures, Jacques Rouchon, Paris, années 40.
Jacques Rouchon par Christian Lemaire. Paris, années 50.
Un émule du fameux Houdini, enchainé mais tout prêt à faire tomber ses entraves, à l’image d’une France qui a retrouvé depuis peu la liberté. Jacques Rouchon.
Avis aux personnes avec l’intention d’abandonner leurs enfants, Assistance Publique. Jacques Rouchon, Paris, années 40.
Une mannequin habillée en Givenchy pose devant une Alfa Romeo. Jacques Rouchon, Paris, années 60.
Backstage d’une danseuse aux Folies Bergère en costumes. Jacques Rouchon, Paris, 1952.
Les cours de théâtre Simon. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Le cinéaste Orson Welles, avec Ginette Spanier et Maria Montez qu’il ne dirigera pas dans Portrait d’un assassin. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Présentation en marge d’un défilé de mode Dessès. Jacques Rouchon, Paris, année 50.
Couverture du magazine Grazia. Numéro spécial pour la mode de Paris / À l’intérieur : le roi enfant cherche femme / On peut maigrir en mangeant bien / Une nouvelle de F. Molinar. Jacques Rouchon, Milan 1952.
Deux poses successives de Jacques Rouchon. Christian Lemaire, Paris, années 50.
L’appartement est souvent lieu de travail. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Bettina Graziani,mannequin iconique des collections Jacques Fath et Hubert de Givenchy, commence tôt sa journée de shootings. Jacques Rouchon, Paris, années 50.
Préparation d’un shooting à la montagne. Louis-René Astre, Tignes, années 60
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Notre démarche
patrimoniale

Le travail d’archivage et d’indexation de ce fonds, dont nous ne connaissons pas encore l’étendue exacte, n’est qu’à ses débuts. Cependant, Patrick Rouchon, fils de Jacques et lui-même photographe, a déjà numérisé et retouché quelques 10 000 entre négatifs et plaques de verre. Son expertise technique et sa connaissance accrue du monde la mode d’hier et d’aujourd’hui sont un atout dont peu de fonds d’archives peuvent se targuer.

Accompagnés dès les premières années par Roger Viollet et AKG pour la diffusion de quelques séries, plutôt sur des thèmes humanistes, nous travaillons aujourd’hui à la systématisation du processus de numérisation et indexation, ainsi qu’à l’enquête autour des données pour garantir l’exactitude des informations. C’est donc dans un souci d’honnêteté intellectuelle que nous préférons donner des indications des décennies plutôt que des dates précises non vérifiées. Les informations renseignées dans les légendes ont pour source les archives des grandes Maisons de couture, avec lesquelles nous tissons des liens de plus en plus étroits au nom de la recherche historique et de la mission de mémoire que nous avons en commun. Je souhaite donc remercier tous ces archivistes et documentalistes, passionnés et rigoureux, qui nous ont fait part de leur connaissances et ont partagé notre engouement.

L’accompagnement des
jeunes talents

VizuVizu est un concours organisé par Rouchon Héritage, BETC et InSeineSaintDenis qui a pour objectif de favoriser l’émergence et l’entrée dans le monde professionnel de jeunes talents de 18 à 30 ans, vivant ou étudiant en Seine-Saint-Denis et souhaitant travailler dans le domaine de l’image et de la communication. Le concours comporte trois catégories : la photographie, la vidéo et l’illustration.